450. C’est le nombre moyen de cycles menstruels chez la femme, soit plus de 6 ans. 6 ans durant lesquels la plupart d’entre nous utiliserons des protections périodiques comme les serviettes hygiéniques, les tampons ou encore la cup. Mais une protection périodique c’est aussi beaucoup de non-dit !
Des risques avérés relevés
Or, dans une étude parue dans son dernier numéro, l’association 60 Millions de Consommateurs tire (pour la 2e fois en 3 ans) la sonnette d’alarme : de nombreux produits périodiques contiennent encore des substances toxiques ou controversées, comme le glyphosate, les phtalates, ou des perturbateurs endocriniens.
Les femmes ont recours aux protections sur une longue période tout au long de leur vie (6 ans, ce n’est pas rien !), mais en plus, celles-ci entrent en contact avec notre intimité, et notamment nos organes reproducteurs, de façon prolongée. Il est donc essentiel d’avoir conscience des risques encourus mais également d’adapter notre consommation en conséquence.
Au cours de son étude et de ses tests, 60 Millions de Consommateurs a ainsi révélé la présence de substances à effets CMR, cest-à-dire cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques, dans les tampons et serviettes hygiéniques jetables, y compris celle labellisées bio.
Même si les seuils détectés restent faibles selon l’Anses, la prudence reste de mise, en particulier en ce qui concerne les perturbateurs endocriniens qui ne sont pas pris en compte dans les recommandations de l’Agence de Sécurité Sanitaire. Un comble, quand on sait où et comment sont utilisées les protections menstruelles !
Une absence de cadre législatif
Un des problèmes majeurs concernant la commercialisation des protections féminines est l’absence de réglementation et de cadre législatif. Lorsque vous achetez un shampoing ou un mascara, la loi oblige le fabricant à en détailler la composition. Libre à vous de faire vos choix en connaissance cause ensuite.
En revanche, en ce qui concerne un tampon que vous placerez tout près du col de votre utérus ou une serviette qui entrera en contact avec votre vulve, là c’est le flou artistique ! Aucune loi n’oblige les fabricants à dévoiler la composition de ces produits, pourtant en contact direct et prolongé avec des organes fragiles et vitaux. Certains mettent en avant des labels tels que GOTS ou Oeko Tex, mais leurs produits peuvent néanmoins contenir des traces de phtalates, voire de glyphosate.
Alors on fait quoi ? D’autres pistes existent pour prendre soin de vous de façon saine et durable, tout en réduisant vos déchets et la pollution liée à la consommation de protections jetables.
On passe à la Cup ? Est-elle vraiment saine et sans risque ? On essaie le flux instinctif libre ? On tente les éponges ? Et les serviettes et tampons lavables, ça vaut quoi ? Les culottes menstruelles, ça fonctionne ?
Nous tenterons de répondre à vos questions dans nos prochains articles consacrés à l’hygiène intime !
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