En quoi le minimalisme vous concerne-t-il ? Parce qu’il vous simplifierait la vie, pardi ! Soit. Mais comment y parvenir, et sans trop d’efforts « por favor » ? Commencez par lire cet article. Déjà, vous saurez qu’il est possible de vivre mieux, avec bien peu ! En reprenant simplement la maîtrise de votre esprit, vous réussirez enfin à vous consacrer à l’essentiel dans votre vie (oui, ce rêve est accessible). Seconde bonne nouvelle : tout le monde peut devenir minimaliste. Alors, pourquoi pas vous ?

Les artistes peintres et sculpteurs ont été les premiers explorateurs du minimalisme. Avant que ce concept ne s’étende à l’architecture, la musique ou encore à la mode. Cela dit ici, on ne parlera ni pinceaux, ni design contemporain ! Aujourd’hui, le minimalisme est devenu une véritable philosophie. Autrement dit, un mode de vie qui s’affranchit de l’inutile, en tant que moyen de parvenir à l’épanouissement personnel. Pour ne pas l’écrire, c’est aussi un mouvement militant qui s’oppose aux affres consuméristes ! À divers degrés, précisons-le, dont chacun est libre.

Vers la sobriété heureuse

Devenir minimaliste c’est se dire : à partir de maintenant je me libère du superflu, j’utilise mon temps, mon énergie et mon argent uniquement pour ce qui m’est essentiel. Ce n’est pas sans rappeler « la sobriété heureuse » largement promue par Pierre Rabhi. Vous aspirez à une vie plus simple (au sens le plus noble du terme) ? Le minimalisme est un beau chemin pour y parvenir. Chacun peut l’emprunter à son rythme, à sa manière.

Au Japon, c’est presque une religion. L’un des chefs de file de ce mouvement informel, Fumio Sasaki,  précise : « il y a un bénéfice à posséder un objet, quel qu’il soit, mais aussi des bénéfices à ne pas le posséder ». Dans son livre « Goodbye things », l’auteur souligne que le minimalisme est accessible à tous. Car accumuler des biens matériels nécessite d’avoir de l’argent. Voire un puits sans fond pour certains. Or, tout le monde n’en dispose pas ! En revanche, chacun peut réduire ce qu’il possède déjà.

En quoi le minimalisme est-il inéluctable ?

Force est de constater que nous sommes tous saturés de biens matériels et d’informations. Joshua Becker, auteur du blog référence Becoming Minimalist, en donne la parfaite explication : « le consumérisme se porte bien, les publicités continuent à nous dire que notre prochain achat nous apportera satisfaction, et les gens continuent à le croire. Mais un nombre croissant de gens réfléchis commence à saisir le mensonge et le doute dans cette affirmation. Ils ont essayé de trouver le bonheur via la possession, mais s’en sont trouvés inassouvis. Par conséquent, ils commencent à chercher le bonheur et l’épanouissement à d’autres endroits : dans les relations, les causes sociales et le sens ». Dans ce contexte, tôt ou tard, désencombrer pour redonner sa place à l’essentiel s’avère vital.

L’agitation financière mondiale contraint bon nombre de consommateurs à faire des choix.  Le chômage grandit, les salaires stagnent, les prix augmentent. Pour répondre à nos besoins, comment tenir notre budget ? C’est mathématique : en achetant moins. Et mieux, si l’on tient compte de la conscience environnementale qui s’accélère. Les ressources fournies par la terre s’épuisent à vitesse grand V et l’Homme produit toujours plus de déchets polluants. On sait tous comment y remédier. En consommant moins, et de façon responsable.

Certes l’argent est une ressource indispensable à l’heure actuelle. Le temps dont chaque être humain dispose l’est autant. Or il est constamment monopolisé par la quête d’argent. Alors comment réussir à redevenir maître de son temps ? Il est primordial de libérer de l’espace, en soi et autour de soi. Devenir minimaliste est un excellent moyen d’y parvenir sur la durée. C’est une opportunité de préserver ces trois ressources : l’argent, l’énergie et le temps. Les plus prisées dans nos vies à tous ! Voyons ensemble les 4 étapes clés pour entamer une démarche minimaliste.

Se poser les bonnes questions

La société actuelle nous incite à consommer toujours plus. À quoi bon courir après l’argent dans le seul but de pouvoir acheter continuellement ? Être minimaliste, c’est d’abord une prise de conscience relative à cette course effrénée. Le consumérisme a l’art de nous compliquer l’existence, à n’en pas douter. Alors, comment vous simplifier la vie ? Avant toute chose, vous devez reconnaître votre attachement matériel. Puis accepter qu’il soit un frein à une vie simple. À toute existence qui se voudrait portée sur l’essentiel.

Ensuite, faîtes un état des lieux de votre vie actuelle. Le stylo et la feuille de papier restent l’outil magique en toutes circonstances ! Écrire les choses génère plus d’impact que n’importe quelle pensée planante. Posez à plat ces questions simples pour vous aider à y voir plus clair : Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ? Qu’est-ce qui prend une grande place dans ma vie et qui pourtant n’est pas si important (matériel, activités, personnes etc.) ? Quel consommateur suis-je ? Quelle place les objets ont-ils dans ma vie ? Me rendent-ils heureux ? Tout ce que je possède m’est-il vraiment utile ? Pour y répondre, gardez ceci en tête : toute possession a une utilité ou vous procure de la joie. Le reste est à exclure.

Être minimaliste consiste à chercher le bonheur à travers la vie elle-même. Non pas à travers les choses que vous possédez. Il est important de leur redonner une juste place et d’en mesurer les répercussions sur votre bien-être. Distinguez le nécessaire du superflu dans votre vie. En accumulant les cadeaux, les pièces de collection, les « juste au cas où » et les objets en tous genres, vous conduisez tout droit votre cerveau à l’addiction matérielle. Oui, nous sommes tous devenus dépendants. Car on ne peut s’empêcher d’acheter, encore et encore. Malheureusement, la promesse de bonheur accompagnant l’acte d’achat ne se réalise pas toujours… Voire jamais ! C’est une éternelle insatisfaction. Lorsque vous faîtes une nouvelle acquisition, vous vous détournez de votre vie et de vos problèmes. L’effet Kiss Cool de la nouveauté : un pic de kiff, suivi d’un retour rapide au train-train vide de sens. Sérieusement, quelle part de vos achats a réellement changé votre vie ?

Se débarrasser du superflu

Vient le passage à l’action.Si vos placards sont en alerte avalanche permanente, l’urgence est là. Stop à l’accumulation. Lancez-vous dans le tri de vos affaires. Désencombrer votre logement est une étape indispensable pour devenir minimaliste. Prenez le temps d’observer chaque pièce, chaque recoin avec attention. Constatez simplement l’ampleur de la tâche. On pense souvent à tout jeter pour se sentir enfin libéré. Mais dans les faits, ce n’est pas toujours aussi facile. Commencez plutôt par les objets auxquels vous êtes peu attaché. Une fois entrainé avec ceux-là, la suite sera de plus en plus simple. Le tri, comme toute discipline, demande de l’entraînement. Vous n’êtes pas né minimaliste, vous apprenez à le devenir !

Cette étape peut vous prendre plus ou moins de temps. Selon la quantité d’objets accumulés et les surfaces à gérer. Surtout, ne lâchez rien ! Allez-y à votre rythme, prenez tout un week-end ou une heure par jour pendant 1 mois. Lancez-vous des petits défis réalisables ! Choisissez d’attaquer par catégorie (produits de beauté, objets de déco, livres etc.) ou par pièce (cuisine, chambre, cave etc.). Démarrez par ce qui vous motive le plus. Vous verrez, vous n’aurez qu’une seule envie : aller au bout !

Prenez le temps de vous questionner sur chaque objet. Sous-pesez-le et demandez-vous : ajoute-t-il de la valeur à ma vie ? Gardez seulement ce que vous utilisez régulièrement et que vous appréciez. Prenons l’exemple du dressing. Portez-vous régulièrement chacun de vos vêtements ou de vos accessoires ? Certains n’ont-ils pas vu la lumière du jour depuis plusieurs mois ou années ? Au grenier : à quoi vous servent vos cahiers d’école ? Savoir qu’ils sont là remplit-il votre quotidien de bonheur ?

Dans le doute, rappelez-vous ceci : vous n’êtes pas vos affaires. Vos souvenirs sont en vous. Les biens matériels pèsent sur votre mental et vos émotions. C’est pourquoi il est préférable de lâcher prise sur eux. Trier chez soi permet de gagner de la place et de moins avoir besoin de rangements. Aussi bien que de gagner du temps, sur le long terme. Après coup, on trouve tout de suite ce que l’on cherche et, en prime, on réduit sa corvée de ménage. Dans cet objectif, jetez tout ce qui est devenu inexploitable (passage à la déchetterie oblige).

À côté de cela, séparez tout ce qui peut encore servir. Pensez à offrir une seconde vie aux affaires que vous n’utilisez plus. Vous ajouterez de la valeur à la vie d’autres personnes ! Passez par Emmaüs, les bennes à vêtements ou une cousine qui fait de l’humanitaire en Afrique. Enfin, prenez le temps de revendre les objets dont vous souhaitez tirer quelque chose : sur Le bon coin ou Vinted, dans une boutique dépôt-vente, lors de marchés aux puces etc.

Revoir ses habitudes de consommation

Adopter un mode de vie minimaliste implique de résister à la tentation d’acheter en permanence ! Entre l’invasion publicitaire et le besoin inconscient de combler son vide intérieur, il est primordial de reconsidérer sa manière d’acheter. Grâce au tri, vous aurez déjà pris conscience de certaines mauvaises habitudes d’achat. Peut-être même pris quelques résolutions. Comme, par exemple, d’arrêter d’acheter des chaussures trop grandes juste parce qu’elles étaient soldées. Souvenez-vous, vous avez fait du vide à la maison. Ce n’est pas pour mieux remplir ! Il est vrai qu’emprunter le chemin de la « déconsommation » dans ce monde, c’est comme être au régime quand on sort au restaurant. Cela demande une certaine force de volonté. Pour dire vrai, il faut lutter contre la démangeaison consumériste. Réduisez la fréquence des sorties shopping et ne trainez plus des soirées entières sur les sites e-commerce. Ce temps passé vous rend-il heureux à long terme ?

Avant d’acheter, recentrez-vous un instant. Qu’est-ce qui me pousse réellement à désirer cela ? Quelle joie vais-je en tirer ? Pour combien de temps ? Est-ce un achat vraiment utile pour moi ? Est-ce un acte responsable, avec du sens ? En réfléchissant, finalement vous opterez peut-être pour un matériau naturel plutôt qu’en plastique ! Résultat, vous serez satisfait plus durablement. La démarche minimaliste est une course d’endurance, pas un sprint. Forcément, vous n’êtes pas à l’abri de craquer sur une bouteille isotherme ultra tendance dénichée sur le site de LiliNappy (ou sur tout autre objet dont vous pourriez certainement vous passer). Mais au moins, celle-ci sera respectueuse de la planète et vous servira longtemps.

Alors oui il vous arrivera encore d’acheter pour acheter. Sans réel besoin derrière. À ce moment, prenez-en conscience et acceptez-le sans vous blâmer. Notez sur un carnet pourquoi vous avez craqué. Par ennui ? l’anxiété ? Par précaution ? Grâce à ce petit rituel, vous allez rapidement identifier votre schéma de consommation. Connaître vos automatismes vous permettra de redoubler d’attention. Avec pour seul but : consacrer l’espace de votre vie à l’essentiel.

Zéro déchet cuisine

Éviter les pièges

Avoir peur d’accueillir l’abondance.

Derrière cette quête minimaliste, de manière inconsciente, vous pourriez dissimuler une peur de ne pas mériter le meilleur. Ne vous laissez pas influencer par un sentiment de culpabilité ou de privation. Vous êtes en droit de désirer une maison agréable et des vêtements qui vous mettent en valeur ! L’idée, c’est de favoriser une consommation responsable. De faire les choses en pleine conscience, tout simplement.

Basculer d’un extrême à l’autre.

Décider d’éliminer toutes vos chaises vous renverrait au même travers que de surconsommer. Une fois encore, l’objet serait placé au centre de l’attention ! Or, le minimalisme n’est pas un antimatérialisme absolu. Cela consiste à questionner le sens émotionnel que les objets représentent pour nous. Si vous vous débarrassez de certains d’entre eux, c’est dans le but d’accéder à un état de conscience supérieur. Pas de contraindre vos invités à s’asseoir par terre !

Croire à une fin en soi.

Faire de la place dans vos armoires ne suffira pas à trouver votre essence intérieure. Le minimalisme matériel est moins un moyen de créer de l’espace autour de soi que de libérer de l’espace EN soi. Réussir à vivre de peu, c’est chouette. Seulement ne perdez pas de vue la finalité. Il s’agit avant tout de vivre mieux et donc en alignement avec qui vous êtes intrinsèquement. Il serait tentant de s’en arrêter à la satisfaction que vous apporte le rangement. Du moins à court terme. Sauf qu’à ce stade, le chemin ne fait que commencer.

Devenez minimaliste, optimisez votre vie

La première image que l’on a du minimalisme, c’est cet aspect matériel. Or, il est surtout question d’optimiser sa vie. Devenir minimaliste consiste à fournir le moindre effort pour un maximum de résultats. Améliorer ses relations en ne s’entourant que de celles qui nous portent et nous font grandir, c’est minimaliste. Se concentrer sur les projets qui font sens pour soi et nous rendent heureux, c’est minimaliste. La détox digitale et le désencombrement virtuel font également parties de ce mode de vie. Actionnez le mode avion sur votre smartphone pendant 24 heures. Faites le ménage dans vos applications mobile, votre ordinateur et vos réseaux sociaux. Devenez un peu plus écolo en visant l’objectif zéro déchet. Lorsque le besoin se présente, recherchez des alternatives plus durables pour faire des achats de qualité. Avec l’aide de LiliNappy par exemple 🙂 Parce qu’il faut – tout de même – savoir se faire plaisir !

Quand vous profiterez pleinement de votre nouveau mode de vie, partagez-le autour de vous. Car le meilleur moyen de faire découvrir aux autres les bienfaits universels du minimalisme, c’est tout simplement de montrer l’exemple.

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